A partir des années 80, la gestion de fortune,
exercée jusque-là comme une profession
artisanale, devient un business comme
un autre où prédomine la rentabilité du
prestataire lui-même. Cette évolution a
profondément modifié les prestations ainsi que
la nature des relations entre prestataires et
investisseurs.
L’offre de prestation a été dictée par sa
capacité à générer un profit élevé pour le
prestataire. Le besoin de générer des profits
supérieurs chaque année, voire chaque trimestre,
concentre l’attention des prestataires sur le
court terme. Il va sans dire que l’intérêt du
client est passé au second plan.
Pour les investisseurs, l’effet néfaste du
conflit d’intérêt s’est amplifié avec le temps.
D’une part, une proportion grandissante du gain
sur les investissements échoit aux prestataires
au détriment des investisseurs. D’autre
part, les produits offerts deviennent de plus en
plus opaques, onéreux et inutilement complexes.
Les investisseurs ont perdu leur qualité de
client pour ne devenir que de simples
consommateurs de produit. De surcroit, ils sont
progressivement devenus perméables à toute sorte
d’idées propagées continuellement dans le but de
leur vendre des produits, oubliant au passage
celles qui importent à leur succès.
Cet environnement emprunt de conflits
d’intérêts, de court-termisme et
d’indifférence aux attentes légitimes du client
explique la performance ordinairement
insatisfaisante des investisseurs et leur
frustration.
C’est en réponse à ce diagnostic qu’en 1990 nous avons créé MBS. Notre but est de faire en sorte que les actifs de nos clients soient effectivement gérés dans leur propre intérêt.
A travers un ensemble cohérent de prestations
simples à comprendre, transparentes, efficaces
et éprouvées dans le temps, nous avons aidé nos
clients à adopter une posture qui leur procure
un avantage décisif et durable par rapport aux
autres investisseurs.
C’est ainsi que nos clients ont traversé le
crash obligataire de 1994, la crise asiatique de
1998, la bulle des dot.com, la crise de crédit
de 2008 et celle de la dette souveraine de
l’Eurozone avec sérénité.
L’idée de mettre les intérêts du client au
premier plan est le principe directeur de notre
société. Beaucoup revendiquent également cet
attribut. Cependant, leur business model reflète
une réalité contraire. Le nôtre, en revanche,
reflète la cohérence de nos prestations avec nos
principes, notamment au niveau de nos
honoraires.
La très grande fidélité de nos clients témoigne de la qualité de nos conseils et de notre désir de développer un rapport de partenariat dans la longue durée avec chacun d’entre-eux.
Ce graphique illustre le basculement de la gestion de fortune d’une activité d’investisseur à celle exercée dans une perspective de spéculation. La durée moyenne de détention de titres passe de 6 ans à moins d’un an. Or, sur 6 ans, l’évolution du cours d’un titre peut tendre vers l’évolution du profit généré par l’entreprise alors que sur moins d’un an, cette évolution est principalement influencée par d’autres facteurs, dont l’effet à plus long terme s’estompe.